20/05/2015 : Questions/réponses sur l’accord de partenariat entre Theradiag et Hospira

1. Quel produit commercialise Hospira ?

Hospira est le distributeur mondial d’Inflectra®, le biosimilaire du biomédicament Remicade® (molécule infliximab), développé par la société coréenne Celltrion et dont Hospira détient la licence mondiale. Ce même biosimilaire est également commercialisé en France par la société Biogaran, sous le nom, Remsima®.

2. L’accord entre Theradiag et Hospira est-il un accord de distribution ?

Non, il s’agit d’un accord de partenariat. Hospira proposera dans ses appels d’offre un service supplémentaire de monitoring par le biais des kits LISA TRACKER qu’il aura acheté à Theradiag. La distribution sera assurée par Theradiag et par ses distributeurs en Europe.

3. Qu’est-ce qu’un biosimilaire ?

Les biosimilaires sont des copies des biomédicaments dont les brevets ont expirés. Comme leur nom l’indique, les biosimilaires ne sont pas des copies exactes des biothérapies, mais sont « similaires » aux biothérapies[1]. Les biosimilaires sont commercialisés 20% à 30% moins cher que les biothérapies équivalentes[2].

4. Pourquoi offrir un kit de monitoring LISA TRACKER avec un biosimilaire ?

Il s’agit d’une part de montrer que le biosimilaire est bien équivalent au produit princeps, le produit pharmaceutique initialement commercialisé. Les kits LISA TRACKER ont été développés et sont utilisés depuis plus de 3 ans pour le monitoring de l’infliximab (la molécule du produit princeps, Remicade®). L’utilisation des kits LISA TRACKER a été testée et validée avec l’Inflectra®, c’est la preuve que celui-ci est bien équivalent au Remicade®.

D’autre part, les kits LISA TRACKER permettent à Hopira de proposer une offre de service supplémentaire aux cliniciens et aux hôpitaux. Ceux-ci bénéficieront ainsi non seulement d’un traitement équivalent à un prix inférieur, mais également d’un outil biologique d’aide à la décision thérapeutique qui leur fournira des données sur le niveau de médicament dans le sang afin de détecter la présence éventuelle de résistance et ainsi d’adapter le traitement.

Enfin, la sensibilisation à l’utilisation de kits de monitoring permettra de réduire les dépenses de santé en évitant une utilisation systématique ou inappropriée des traitements biologiques. Il est démontré que l’utilisation de kits de monitoring en routine dans la maladie de Crohn pourrait permettre de réaliser jusqu’à 130 millions d’euros d’économie en France sur 5 ans – soit une économie de 25% sur le coût des traitements[3].

5. Cela signifie-t-il que LISA TRACKER est le diagnostic compagnon[4] d’Inflectra® ?

Pour qu’un test de diagnostic ou de théranostic bénéficie du statut de « diagnostic compagnon » d’un médicament, il faut qu’il ait été utilisé dans les études cliniques de développement du médicament et qu’il ait été enregistré avec lui. Ce n’est pas le cas de LISA TRACKER et d’Inflectra®.

6. Existe-t-il un kit LISA TRACKER dédié à Inflectra® ?

Il n’existe pas de kits LISA TRACKER dédié à Inflectra®, mais un kit LISA TRACKER pour le monitoring de l’infliximab, dont Inflectra® est le biosimilaire. En revanche, l’utilisation du kit LISA TRACKER a été testée et validé sur des sérums de patients traités avec Inflectra®.

7. Quel intérêt pour les patients et les organismes de santé de choisir un biosimilaire ?    

Il s’agit avant tout d’un intérêt économique. Les biosimilaires coûtent en moyennent 20 à 30% moins cher que les biomédicaments[5]. Une étude publiée par Thomson-Reuters estime que les biosimilaires pourraient réduire les dépenses de santé en Europe de plus de 33 milliards d’euros d’ici à 2020[6].

8. Quel niveau d’économies les tests de monitoring LISA TRACKER permettent-ils de réaliser ?

Les tests de monitoring LISA TRACKER participent également à l’effort de réduction des dépenses de santé. Ainsi, une étude pharmaco-économique menée dans la maladie de Crohn a montré que l’utilisation des kits LISA TRACKER pourrait permettre d’économiser jusqu’à 130 millions d’euros d’économie en France sur 5 ans – soit une économie de 25% sur le coût des traitements[7].

9. Quel est le marché des biosimilaires ?

Les biosimilaires sont aujourd’hui un axe de développement majeur de l’industrie pharmaceutique.

Selon le cabinet Frost & Sullivan, le marché des biosimilaires pourrait atteindre 25 milliards de dollars en 2019[8]. Il n’y a pas de données pour la France mais le marché français des biothérapies représente un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards d’euros. En 2012, Remicade® était le deuxième médicament le plus vendu sur le marché hospitalier[9].

10. Est-ce que Theradiag pourra continuer à commercialiser le kit LISA TRACKER infliximab en dehors de l’accord avec Hospira ?

Theradiag commercialise le kit LISA TRACKER infliximab en France et à l’international depuis déjà 3 ans. La société continuera à commercialiser ce kit en dehors de l’accord avec Hospira.

11. Quelle est la zone géographique couverte par l’accord de partenariat entre Theradiag et Hospira ?

L’accord conclu avec Hospira couvre toute l’Europe, ainsi que le Canada et l’Australie – Pour mémoire, Hospira détient la licence mondiale de commercialisation d’Inflectra®.

 

A propos de Theradiag

Forte de son expertise dans la distribution, le développement et la fabrication de tests de diagnostic in vitro, Theradiag innove et développe des tests de théranostic (alliance du traitement et du diagnostic), qui mesurent l’efficacité des biothérapies dans le traitement des maladies auto-immunes, du cancer et du SIDA. Theradiag participe ainsi au développement de la « médecine personnalisée », favorisant l’individualisation des traitements, la mesure de leur efficacité et la prévention des résistances médicamenteuses. Theradiag commercialise la gamme LISA TRACKER, marquée CE, une solution complète de diagnostic multiparamétrique pour la prise en charge des patients atteints de maladies auto-immunes et traités par biothérapies. Via sa filiale Prestizia, Theradiag développe également de nouveaux marqueurs de diagnostic grâce à la plateforme microARN, pour la détection et le suivi du cancer du rectum et du VIH/SIDA. La société est basée à Marne-la-Vallée et Montpellier et compte plus de 70 collaborateurs.

Pour de plus amples renseignements sur Theradiag, visitez notre site web : www.theradiag.com

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[1] Les biomédicaments ou biothérapies sont des nouveaux traitements issus de la biotechnologie et utilisés notamment pour le traitement des maladies auto-immunes et les cancers

[2] Hirsch BR, Lyman GH. Biosimilars: are they ready for primetime in the United States? J Natl Compr Canc Netw. 2011;9: 934–943

[3] Bilan d’une étude pharmaco-économique réalisée en France chez des patients atteints de maladie de Crohn, présenté au congrès UEGWeek à Vienne en octobre 2014. L’utilisation du monitoring des biothérapies dans la maladie de Crohn permettrait d’économiser jusqu’à 130 millions d’euros en France sur 5 ans, soit jusqu’à 25% du coût des traitements. Communiqué de presse disponible sur le site internet de Theradiag : www.theradiag.com

[4] Les tests compagnons permettent de mesurer l’efficacité d’un nouveau médicament, de sélectionner les patients auxquels la thérapie sera la plus adaptée et de surveiller le développement de la maladie et les effets du traitement. Voir http://www.leem.org/les-biomarqueurs-compagnons

[5] Hirsch BR, Lyman GH. Biosimilars: are they ready for primetime in the United States? J Natl Compr Canc Netw. 2011;9: 934–943 et Claude Le Pen, Les Biosimilaires en 15 questions, Avril 2014

[7] Bilan d’une étude pharmaco-économique réalisée en France chez des patients atteints de maladie de Crohn, présenté au congrès UEGWeek à Vienne en octobre 2014. L’utilisation du monitoring des biothérapies dans la maladie de Crohn permettrait d’économiser jusqu’à 130 millions d’euros en France sur 5 ans, soit jusqu’à 25% du coût des traitements. Communiqué de presse disponible sur le site internet de Theradiag : www.theradiag.com

[8] Frost and Sullivan, Janvier 2014 disponible à http://www.frost.com/sublib/display-report.do?id=M95E-01-00-00-00

[9] Claude Le Pen, ibid